L’art marocain pleure la perte de Lahcen Zinoun dont la vie a été une symphonie de créativité, d’innovation… et d’une lumière indélébile qu’il laisse dans l’immensité de l’art au Maroc.
Lahcen Zinoun était un homme de passion, un esprit libre qui a vécu pour exprimer la beauté sous toutes ses formes. Sa mort laisse un silence lourd, mais aussi un héritage vibrant qui parle à travers les âges. Dans chaque mouvement de danse qui défie la gravité, dans chaque scène de film qui touche l’âme, nous retrouvons un fragment de son essence.
L’éclat d’un premier prix (1964)
Lahcen Zinoun s’est révélé au monde comme un danseur prodige, consacré par un premier prix qui fut le prélude à une danse éternelle avec l’art. Chaque geste et chaque performance portaient l’empreinte de son génie, offrant au monde une nouvelle définition de la grâce et de la puissance.
La fondation d’un sanctuaire artistique (1978)
Avec amour et dévouement, Lahcen et son épouse ont érigé le Ballet-Théâtre Zinoun, un havre où la danse et la famille se mêlaient en une harmonie parfaite. Ce fut un lieu où l’art de la danse se transmettait de génération en génération, incarné par leurs fils, étoiles de la scène internationale.
Du pas de danse au cliquetis de la Caméra
Sa passion pour la danse s’est étendue au cinéma, où il a apporté son expertise en chorégraphie à des films de renommée internationale comme « La Dernière Tentation du Christ » de Martin Scorsese et « Un thé au Sahara » de Bernardo Bertolucci. Il a également laissé sa marque en tant que réalisateur, avec des œuvres telles que « Oud Al’ward ou la Beauté éparpillée » et « Mawchouma », qui ont été récompensés par des prix prestigieux.
Visionnaire de la culture
Lahcen Zinoun n’était pas seulement un créateur, il était aussi un bâtisseur de ponts culturels. Son initiative phare, le Festival International de Danse Contemporaine de Casablanca, a établi un dialogue vibrant entre les artistes et les publics, faisant de la ville un carrefour de l’expression artistique.
Lahcen Zinoun, une étoile qui ne cessera de briller
Nous nous inclinons devant l’héritage d’un homme qui a consacré sa vie à la beauté du mouvement et à la narration visuelle, qui a bâti des ponts entre les cultures à travers la danse et le cinéma, et dont l’œuvre continuera de rayonner et d’inspirer bien au-delà des écrans et des scènes. Lahcen Zinoun, votre art perdurera comme une étoile brillante dans le ciel de la culture marocaine. Restez en paix, maestro de l’expression et du mouvement.
Khadija Dinia, aka Didije est une journaliste influenceuse qui jongle entre papier et digital, en s’inscrivant aux tendances du moment. Elle met sa plume, son regard et son coeur au service du beau, valorisant tout type de contenu.
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