Pour la deuxième année consécutive, Porsche Maroc investit le nouvel épicentre de la sportivité automobile pour le festival qui fait battre le coeur des passionnés.
Nous sommes à une heure trente de Casablanca, dans la ville d’Oued Zem qui abrite le centre d’essais UTAC et le circuit FIA, sur une superficie totale de plus de 600 hectares. C’est le jour J. À quelques instants de faire partie du plus grand rassemblement de sportives au Maroc. Une édition mi-anniversaire, mi-retrospective pour souffler les cinquante bougies du label Turbo et revenir sur les sorties véhicules de l’année. Et avec la foultitude d’activités au programme, cette journée promet de mettre le turbo, littéralement.
Que les pérégrinations commencent !
En arrivant à l’UTAC, notre vision s’élargie à mesure que le lieu qui s’étend à perte de vue, se révèle à nos yeux ahuris. Et l’excitation prend le galop. Mais pas si vite… Nous irons galoper sur circuit plus tard. Le temps est glacial mais finit par nous rendre grâce de sa clarté et de ses rayons de soleil en cette fin de mois d’octobre.
A mesure que les invités arrivent, on assiste à la formation d’une exposition à ciel ouvert plus de cent 911 de générations et variantes diverses exposées sur l’esplanade. Un spectacle qui émeut, d’autant que l’on s’extasie devant la 930 Turbo, la Widow Maker pour les intimes. Mais pas que… La 964 Turbo faisait aussi partie du lot scruté avec des étoiles dans les yeux. Sûrement rappelle-t-elle des images de Will Smith dans le film Bad Boys.
Cette plaisante effervescence marque les retrouvailles des belles lurettes. On discute, on Invite à des parties de golf, on s’indigne du nouveau bouton de démarrage de la 911 et on se raconte ses vacances à Ibiza.
Une passion commune
Aussi, faut-il reconnaitre que les Porschites ne tarissent pas d’éloges les icônes. Les anecdotes fusent des quatre coins de l’UTAC. De quoi briller en société. « Vois-tu ces 9 lamelles d’entrée d’air de chaque côté, séparées par un feu stop en forme de onze, se lit 911. Joli coup de génie, pas vrai ? », me souffle un invité sur un ton fier en pointant du doigt l’arrière d’une 992.1.
Des passionnés, on en voit de tous les âges. La flamme pour Porsche transcende les générations. Pour les plus jeunes, certains déambulent l’espace d’exposition en débitant, face caméra, des faits niches sur des modèles classiques avec une aisance insoupçonnée. A la boutique éphémère, d’autres supplient pour le t-shirt en vogue «need money for Porsche »… non pas qu’ils en ont besoin. Cependant, tous négocient le siège passager pour vivre au moins presque la même sensation que leur parrain au volant de sa mécanique.
Ça fuse, ça s’amuse !
Les Porschistes s’abandonnent à l’adrénaline que procure le véritable potentiel de leurs bolides. Pendant que les pentes abruptes du tout-terrain appellent à l’aventure, les chevaux sont libérés sur le circuit FIA. Les plus téméraires attirent l’attention en s’essayant au Donut. Les fêtards font danser leurs belles sur la piste du slalom. Et pour les férus de la compétition, c’est Drag Race ! Une ligne de spectateurs s’est formée. On acclame, on applaudit. Quelle belle énergie !
La journée se solde par un coucher de soleil à l’horizon de l’énorme rocher d’en face « On a écrit l’histoire cette année encore. Mon seul regret est que l’équipe Porsche Middle East n’y ait pas assister», me confie un des membres responsables de l’organisation. On rentre le cÅ“ur plein et le corps qui tremble encore d’émotions. Un rêve devenu réalité, une fois de plus.
Asmaa Habibi, journaliste en herbe qui aime contempler la vie pour pouvoir la restituer.
- Cet auteur n'a pas d'autres publications.
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